Les insoumis et les défavorisés

Les Insoumis s'occupent peu des très défavorisés : ils semblent s'intéresser plus aux cheminots et hôtesses de l'air, ce qui est une bonne chose, qu'aux très pauvres, titulaires du RSA ou SDF, très pauvres qui représentent plusieurs millions de personnes.
En plus d'un programme pour les salariés, fonctionnaires ou ouvriers, LFI, de même que le NPA, le PCF et LO, devraient s'occuper un peu plus des chômeurs, érémistes et SDF dans leurs programmes. Il faudrait par exemple :

1) Construire des logements très sociaux (300 euros le 3 pièces par exemple).
2) Augmenter le RSA de 500 à 800 euros.
3) Passer le minimum vieillesse à 1000 euros.
4) Allonger la durée d'indemnisation du chômage à 5 ans.
5) Mettre la retraite à 55 ans pour les ouvriers, de manière à laisser entrer les jeunes et chômeurs dans le marché du travail.

Les très pauvres ont une influence décisive sur les élections. Ils s'abstiennent beaucoup mais, s'ils se mettaient à voter, ils pourraient faire basculer le scrutin. Ils n'ont d'ailleurs pas à être ignorés par les élus de gauche, qui perdent la plupart des élections parce qu'ils refusent de s'occuper sérieusement des plus paupérisés et de le faire savoir.
Un minimum d'aide pour les plus défavorisés devrait être un minimum pour des partis de gauche. Sinon, les pauvres finissent par virer à droite, pour ne pas dire à l'extrême droite.