Les fascistes bloquent la RTT et l'abaissement de l'âge de départ à la retraite

Les fascistes vivent sur le misère humaine, et notamment sur le chômage. Plus il y a de chômeurs et plus ils ont d'électeurs. Leurs partisans sont souvent des gens isolés et exclus du monde du travail. Si demain il n'y avait plus de chômage, ils passeraient de 21% à 1% des suffrages exprimés. C'est pour cela qu'ils combattent sournoisement la RTT et la baisse de l'âge de de départ à la retraite, tout en feignant de demander le retour de la retraite à 60 ans. Pour bloquer le progrès social, ils utilisent leurs agents infiltrés au Médef, dans les médias, dans les autres partis et dans les syndicats de salariés.
Pourtant, avec l'avènement de l'intelligence artificielles (IA), de nombreux emplois vont disparaître. Les emplois de caissières pourront être remplacés par des caisses automatiques, les chauffeurs par des voitures autonomes, les comptables par des programmes informatiques, de même qu'une partie des médecins. Les manutentionnaires pourraient être aidés par des robots, les traducteurs par des logiciels...
Pour éviter que 90% de la population ne se retrouve au chômage, il faut commencer à réduire le temps de travail maintenant. Par exemple en passant immédiatement aux 28 heures et en limitant le nombres d'annuités pour une pension complète à 30 ans. Les ouvriers devraient pouvoir partir à la retraite dès 55 ans.

Plutôt que de mettre en place une société où une partie des gens travaille trop pendant qu'une autre est exclue de l'emploi, il faut organiser une RTT et développer le temps partiel par des incitations fiscales et sociales. Il est temps de civiliser l'économie.