D'après les statistiques officielles, l'inflation en France a atteint les 1,8% en 2018. Une simple observation des prix en hypermarché pourrait faire douter de ce chiffre : de nombreux produits ont augmenté de plus de 50% depuis 2017 ; par exemple dans la plupart des enseignes, les cinq petits paquets de chips sont passés de 1 euro à 1,5 euros soit une augmenation de 50%. Le café soluble marque distributeur de 1,6 à2,6 euros soit une hausse de plus de 60%. Les VTT sont passé de 100 à 700 euros, même s'il ne s'agit pas des mêmes modèles, ce qui nous donne 600% d'inflation. Le gouvernement a donné des ordres pour que les prix montent dans la grande distribution, de manière à ce que ses amis du patronat soient mieux rémunérés. Il parait donc normal que ces hausses de prix soient prises en compte dans le calcul de l'inflation.

L'inflation 2018 estimée à 1,8% par l'INSEE, pourrait très bien en réalité dépasser les 4%. Ce système de sous-évalution de l'inflation est aussi utilisé dans d'autres pays du monde, de manière à tromper les électeurs. En effet, le calcul du taux de croissance implique qu'on déflate l'inflation de la croissance apparente: quand la sommes des valeurs ajoutées atteint par exemple 4% en valeur courante, il faut y retrancher le montant de l'inflation, par exemple 1%, ce qui nous donne une croissance réelle calculé de 3%. Si le taux d'inflation a été sous-estimé, et qu'il s'élève en réalité à 3%, alors la croissance réelle est de 1% et non de 3%. C'est de cette manière que les escrocs politiques trompent les électeurs, en truquant les chiffres et faisant croire à une croissance importante et une inflation faible, alors que c'est le contraire qui est vrai. Il existe de moins en moins d'organismes indépendants pour remettre en cause les chiffres officiels.

Il est temps de refaire les calculs de l'inflation et de la croissance et de mettre en évidence les arnaques politiciennes.

L'inflation sous-estimée ?

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